Greg Gilson et sa 125 XLS à l’assaut du Morocco Desert Challenge – Épisode 3
150 km crevé de l’avant !!! Ce Rallye devient HARD ! La XLS tient bon !! Après les galères de l’épisode 2, on se demandait jusqu’où pourrait aller Greg Gilson avec sa Honda 125 XLS de 1982 dans le Morocco Desert Challenge. La réponse ? Encore plus loin… et encore plus fort ! Dans cet épisode 3, Greg affronte les deux étapes les plus longues du rallye, dans une ambiance à mi-chemin entre Mad Max et mission kamikaze. Résumé.
War Machine validée à la Baja 1000
Greg démarre l’épisode par une annonce majeure : la mythique Baja 1000 a accepté l’engagement de la War Machine (le petit nom de la Honda 125 XLS de greg) ! Une bonne nouvelle… mais le défi reste immense :
- 1600 km en mode Ironman, seul et sans assistance
- Des Trophy Truck lancés à 230 km/h
- Un budget total de 30 000 € à boucler
Une cagnotte est d’ailleurs ouverte pour soutenir le projet : soutenir Greg Gilson sur sa cagnotte officielle.
Étape 4 – 526 km de spéciale, une vis pétée et une crevaison de l’enfer
« Même au Dakar, t’as pas souvent des étapes comme ça. »
La spéciale la plus longue du rallye commence dans le chaos : sacoches brûlées, pare-chaleur mal fixé, pot d’échappement changé à la dernière minute… et pas de mécano. Heureusement, un membre du team KTM Camp vole au secours de Greg sur la ligne de départ.
La suite ? Une série noire :
- Vis de couronne pétée, il roule avec 3 vis au lieu de 6 sur 200 km.
- Crevaison à l’avant, malgré le préventif.
- Navigation détruite, tout le système de roadbook explose avec les vibrations.
- Sacoches ouvertes, toutes les vis et outils mécaniques perdus.
Et pourtant, Greg tient bon. Il finira la spéciale crevé de l’avant pendant plus de 150 km, dans les cailloux, avec une moto sans suspensions, le tout à la force du mental :
« Si tu casses, c’est 60 heures de pénalité. Fallait ramener la moto coûte que coûte. »
Étape 5 – 375 km de spéciale, du pneu de bagnole en pare-chaleur… qui prend feu
« J’arrive au CP, je vois de la fumée qui me double… »
Pour cette nouvelle étape, Brahim a bricolé un pare-chaleur maison… avec un morceau de pneu de voiture et du fil de fer. Résultat ? Le pneu fond et commence à brûler sur le pot en pleine spéciale. Greg file à toute allure avant qu’un commissaire ne le stoppe.
Comme si ça ne suffisait pas :
- Il oublie de refermer ses sacoches → perte de 2 litres d’essence
- Il confond les kilomètres → passe à côté du point de ravitaillement
- Le carburateur fuit → nouvelle panne d’essence
Heureusement, des militaires marocains le dépannent d’un peu de carburant.
Citation culte du jour
Je m’arrête, je vois de la fumée qui me double… C’était le pare-chaleur en pneu de bagnole en train de fondre sur le pot !
Côté classement
Pas d’amélioration notable, Greg reste dans le bas du classement : « Je suis encore 24 ou 28... » Mais qu’importe : la mission, c’est d’aller au bout.
Au bivouac : bricolage, fatigue extrême… et entraide
Chaque étape se termine par de la mécanique jusqu’à 3h du matin.
Greg l’avoue : « J’ai lâché, j’ai posé la moto, je suis allé bouffer. »
L’équipe est à bout, mais toujours debout.




