Pourquoi l’équipement ne te rendra jamais plus rapide… mais il peut t’éviter un passage aux urgences
On a tous croisé ce pilote flambant neuf, équipé comme un Américain, avec un kit déco assorti à son maillot, des bottes qui brillent et un casque flambant neuf. Et puis on le retrouve posé dès le premier chrono, à souffler comme un phoque, en train de se demander ce qui vient de se passer.
La vérité, c’est que l’équipement pilote ne te rendra jamais plus rapide !
Que ce soit en motocross ou en enduro, ton équipement ne te fera pas mieux passer un pierrier en enduro. Il ne t’aidera pas à sauter un gros double en motocross. Il ne remplacera ni la technique, ni l’endurance, ni les heures de roulage. Mais il y a une chose qu’il peut faire — et qu’il fait très bien quand il est bien choisi : te sauver la mise quand tout part en vrille.
Être bien équipé, ce n’est pas être meilleur… c’est être prêt quand ça tourne mal
Une racine en dévers, un freinage raté, une branche qu’on n’avait pas vue : c’est dans ces moments-là que l’équipement fait toute la différence.
Je pense encore à cette chute dans une spéciale rapide, où j’ai glissé de l’avant et tapé fort l’épaule et le haut du dos. Sans mon gilet de protection Alpinestars Plama Bionic pro V3, je ne sais pas dans quel état j’aurais terminé. Ce gilet, ce n’est pas un simple pare-pierres. Il est plus complet, oui, un peu plus lourd et moins discret, mais il protège bien mieux : dorsale intégrale, poitrine, épaules, et coudes — ce que ne fait tout simplement pas un pare-pierres classique. Et surtout, il reste bien en place même quand ça brasse dans tous les sens.
On est loin des pare-pierres minimalistes portés par les pilotes de Supercross. Avec la protection Alpinestars Plasma, certes un peu plus lourde et plus encombrante, c’est l’ensemble du haut du corps qui est réellement protégé : poitrine, dos, épaules, coudes… tout est couvert, et de manière bien plus efficace qu’avec un simple plastron léger.
Même constat pour les bottes Sidi Crossfire 3 : rigides, précises, pas les plus confortables quand tu marches… mais après avoir calé le pied entre deux pierres en liaison, j’ai béni leur maintien et leur protection.
Les Sidi Crossfire ne sont certes pas les bottes les plus abordables du marché, ni forcément les plus confortables au premier enfilage (quoique, ça dépend du pied)... mais en cas de choc sérieux, elles offrent une protection bien supérieure à celle de bottes d’entrée de gamme à 200 €. Et quand il s’agit de préserver tes chevilles ou ton tibia, la différence de prix prend soudain tout son sens.
Le pantalon qui fait le job, pas juste la photo
On parle souvent des maillots, des gants, du casque, mais le pantalon est trop souvent négligé. Et c’est pourtant une pièce maîtresse quand tu passes ta journée sur la bécane debout, assis, à pousser parfois et à chuter quelques fois aussi.
Depuis quelque temps, je roule avec le pantalon FLY Racing Patrol, et franchement, c’est un choix que je referai sans hésiter. Ce n’est clairement pas le plus flashy du marché, mais c’est un pantalon taillé pour encaisser, pas pour parader.
Il est super résistant, bien renforcé, et surtout hyper bien ventilé : six grandes ouvertures d’aération zippées à l’avant et à l’arrière des cuisses, des zips au-dessus du genou pour faire circuler l’air, même quand tu portes des genouillères rigides.
C’est le genre de détail qui fait une vraie différence sur les longues journées de roulage.
Le style, c’est cool. Mais la sécurité, c’est ce qui te fait rentrer en 1 seul morceau
On ne va pas se mentir : le matos moto a de plus en plus de gueule. Les designs claquent, les combinaisons de couleurs donnent envie, les maillots sont taillés au millimètre. Et c’est normal de vouloir du style.
Mais quand tu es en condition réelle, quand tu roules sérieusement, ce qui compte avant tout, c’est le maintien, le confort, la ventilation et la résistance.
Et ça, des marques comme Thor, Fly Racing, Alpinestars ou Sidi le savent très bien. Elles proposent des produits qui ont de la gueule, oui — mais surtout qui protègent, qui durent, et qui tiennent la route sur la durée.
Avant de te lancer tête baissée dans l’achat d’un nouvel ensemble, prends le temps de comparer. Voici un bon point de départ pour choisir un équipement motocross ou enduro adapté à ton niveau, à ton usage et à tes exigences.
Un bon équipement, c’est invisible quand tout va bien — vital quand tout va mal
Quand ton équipement est bon, tu l’oublies. Tu ne penses pas à lui en roulant. Et c’est exactement ce qu’il faut.
Mais au moment de l’impact, de la chute, ou même de la simple galère en liaison, tu te rends compte de sa vraie valeur.
Une tenue bien coupée, c’est moins de frottement, moins de gêne. Des bottes bien ajustées, c’est plus de contrôle au freinage. Un gilet de protection complet, c’est un dos, des épaules et des coudes protégés, sans y penser.
Aujourd’hui, les marques ont fait d’énormes progrès pour proposer des équipements à la fois légers, solides et réellement protecteurs. Ce n’est plus un choix entre confort et sécurité : les meilleures références combinent désormais les deux.
Des marques reconnues comme Alpinestars, 100%, Fly Racing ou Sidi n’en sont pas arrivées là par hasard. Elles collaborent étroitement avec les pilotes pros, testent les produits dans des conditions extrêmes, et font évoluer leurs gammes chaque année, en s’adaptant aux exigences du motocross… mais aussi de plus en plus à celles de l’enduro.
Depuis quelques saisons, on voit d’ailleurs un vrai virage : les grandes marques tout-terrain investissent sérieusement dans le segment enduro, avec des équipements bien plus adaptés qu’avant. Les tenues sont renforcées sans être rigides, les gilets plus couvrants mais toujours bien ventilés, les pantalons pensés pour l’endurance et les changements de rythme.
Bref, le matos a vraiment changé : il est plus technique, plus ergonomique, plus durable… et ça se ressent dès les premières sorties.
Exemple de pantalon parfaitement adapté aux contraintes de l'enduro : le Fly racing modèle Patrol qui est super résistant tout en étant léger et adapté à toutes les saisons
Rouler mieux, c’est aussi rouler longtemps
Ce n’est pas à 20 ans qu’on s’en rend compte. C’est après la première entorse, la première côte fêlée, ou les douleurs qui reviennent chaque hiver.
Rouler vite, c’est bien.
Rouler longtemps, c’est mieux.
Un bon équipement, ce n’est pas un bonus. C’est un investissement sur ta santé, ton plaisir de rouler, et ta longévité dans ce sport. Il ne te fera pas gagner une course, mais il peut t’éviter de ne pas en finir certaines ...