Suite à l'intervention du premier ministre Édouard Philippe ce mardi à l'Assemblée nationale, au sujet des modalités de mise en place du dé-confinement à partir du 11 mai , on commence à y voir un peu plus clair au sujet de la reprise du sport motocyclisme.
Il ressort donc des multiples réunions (virtuelles) entre la ministre des sports Roxana Maracineanu et les différentes fédération sportives que la pratique de la moto (et donc en particulier de l'enduro) pour le loisir pourrait être autorisé à parti du 11 mai, mais les épreuves moto elles continueront à être interdites jusqu'au 31 juillet 2020
Le communiqué de la FFM
L’ensemble des compétitions de sport motocycliste sont annulées jusqu’à fin juillet 2020.
En fonction de l'évolution de la situation sanitaire, il sera possible d’organiser des compétitions rassemblant moins de 5000 participants à compter du 1er août 2020 . Les sites de pratique devraient rouvrir aux entrainements dès le 11 mai prochain sous réserve de la confirmation des modalités de reprise de la part des pouvoirs public.
Les grandes manifestations internationales devraient, pouvoir reprendre à compter du 1er septembre prochain, toujours sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire.
La communication du minsitère des sport sur les pratiques sportive en général
Ce jeudi 30 avril le ministère des sports à aussi communiqué sur la reprise des activité sportive à partir du 11 mai 2020 , ceci n'est pas particulière adressé à l partique de l'enduro mais les régles édictées dans ce communiqué s'applique aussi aux enduristes.
Dans la continuité des annonces du Premier ministre mardi 28 avril à l’Assemblée nationale, et au regard des recommandations du Haut Conseil de la santé publique, la ministre des Sports, Roxana MARACINEANU rappelle qu’il sera possible de pratiquer une activité sportive individuelle en plein air à partir du 11 mai, en respectant les règles de distanciation physique, dans les espaces ouverts autorisés et en fonction de la situation sanitaire de chaque territoire (zone rouge ou verte).
Le ministère a aussi édicté des règles à respecter à partir du dé-confinement
Néanmoins, sur les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique, une distanciation physique spécifique entre les pratiquants est une condition indispensable à la pratique de l’activité physique.
Ces activités (sportives) pourront se faire :
- Sans limitation de durée de pratique
- Sans attestation
- Dans une limite de distance du domicile inférieure à 100 km
- En limitant les rassemblements à 10 personnes maximum
- En extérieur
- Et sans bénéficier des vestiaires qui peuvent être mis à disposition pour les activités de plein air
Les critères de distanciation spécifiques entre les personnes sont les suivantes :
- une distance de 10 mètres minimum entre deux personnes pour les activité du vélo et du jogging
- une distance physique suffisante d’environ 4m2 pour les activités en plein air type tennis, yoga fitness par exemple
- Des spécifications complémentaires en fonction des activités seront fournies prochainement par le ministère des sports.
Les activités sportives qui ne permettent pas cette distanciation (sports collectifs, sport de combat) ne pourront pas reprendre dans l’immédiat. Le ministère des sports proposera une liste exhaustive des disciplines et sports concernés par cette interdiction provisoire dans un guide pratique en cours d’élaboration.
Un nouveau point d’étape sera fait d’ici au 2 juin par le Ministère des sports pour évaluer les modalités de reprise des pratiques sportives en salles et des disciplines qui nécessitent un contact.
Les règles définies pour l’ensemble des Français valent pour les sportifs de haut niveau et professionnels qui pourront reprendre une activité à haute intensité à partir du 11 mai mais exclusivement dans une logique individuelle dans le respect strict des règles de distanciation.
Après une période de deux mois de confinement, cette phase de réathlétisation devra s’inscrire dans une démarche progressive pour éviter les blessures et toute contamination, et selon un protocole médical et sanitaire précis élaboré par le ministère des Sports avec les fédérations et ligues sportives sous l’autorité du ministère de la Santé.
Le sport professionnel ne fait pas exception à l’interdiction de pratiquer des sports collectifs ou à contacts. Compte tenu des préconisations du Haut Conseil de la santé publique, et en accord avec le Président de la République et Premier ministre, la Ministre n’a pas jugé cette exception compatible avec la doctrine sanitaire fixée.
C’est pourquoi, le Premier ministre a annoncé que la saison 2019-2020 de sport collectifs professionnels ne pourra pas avoir lieu.
A ce stade, le ministère des Sports précise qu’aucune compétition sportive ne pourra avoir lieu avant le mois d’août, y compris à huis clos.
Par ailleurs, comme l’a annoncé le Premier ministre, les manifestations sportives rassemblant plus 5 000 personnes sur un même lieu ne pourront se tenir avant le mois de septembre.
Un travail étroit est déjà engagé avec les gestionnaires d’espaces de pratiques sportives, à titre principal les collectivités territoriales afin de mettre en œuvre ce plan de reprise progressif du sport pour garantir son opérationnalité dans la réalité et la diversité de nos territoires. Un travail croisé avec le mouvement sportif est également lancé pour adapter la pratique aux contraintes sanitaires de chaque discipline et de chaque territoire.
De la même manière que le ministère des Sports accompagne quotidiennement l’ensemble des acteurs du sport dans cette crise, des mesures nouvelles de soutien seront étudiées pour permettre au sport professionnel de surmonter cette période difficile.
En parallèle, le ministère étudie les conditions de réouverture progressive et de façon coordonnée avec le ministère de l’Education nationale, de l’INSEP et tous ses établissements pour y accueillir les sportifs. Naturellement, la réouverture des CREPS doit préalablement faire l’objet d’une discussion avec l’ensemble des régions concernées, en fonction aussi des règles sanitaires qui s’appliquent localement, et les agents du ministère qui œuvrent au quotidien au service du sport français.
À ce titre, la Ministre des Sports rappelle qu’elle sera très vigilante à la sécurité des personnels qui travaillent au service des usagers dans les établissements.