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Christophe55 a écrit :
Quand aux autres ils sont enchantés de rouler avec une petite moto typée vélo à moteur pour laquelle la moindre petite bosse est prétexte à faire un weeling ou un petit saut, où les traces de gibiers sont de nouvelles voies à explorer, où le petit fossé ou petite grimpette qu'on lorgnait depuis un moment se trouve accessible à présent etc...
.... il est où ton comparo entre les 350 et 250 ?kymco a écrit :Essai FREERIDE 250 et comparatif avec le 350.
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Première journée : Prise en main sur un terrain varié avec un peu de roulant et beaucoup de franchissement.
Avant de partir, je fais le plein avec 7 litres de 95 et 1,5% d’huile 2 temps.
C’est une manie sur les freerides, le starter du Keihin est particulièrement inaccessible. Démarrage au bouton, c’est cool…et je suis immédiatement agressé par le bruit horrible ! Beurk, j’avais oublié cet aspect du 2 temps. Bien moins étouffé que sur ma trial, ça claque désagréablement. Pas bon pour la rando…
Je constate que le pignon est un 12 dents au lieu du 14 dents d’origine (11 dents sur le 350). Le compteur est aussi différent du 350.
1ère et c’est parti. Ca ratatouille tant que le moteur n’est pas chaud. L’injection du 350 a au moins le mérite de faire que le moteur tourne rond tout le temps, à chaud et à froid.
Moteur vif, partie-cycle et ergonomie identique au 350, je suis chez moi. A part ce moteur qui s’évertue à faire bing bling et qui a du mal à s’éclaicir la voix, tout va bien. Trop riche cette carburation, faudra revoir ça après le rodage.
Sur le roulant, avec le changement de courbe sur mon 350, j’ai au moins autant d’allonge que le 250 avec une stabilité qui fait défaut au 2 temps. Quand ça commence à aller vite, l’avant devient instable. On sent le 350 plus lourd, plus stable, mieux assis sur ses suspattes. Il faut aussi dire que la préparation faite par un spécialiste y est certainement pour quelque-chose.
Conclusion : dans le roulant, même et surtout, défoncé, c’est clair, je préfère le 350
Franchissement : Ben ça passe pareil mais…différemment ! Je m’explique ! Si ça monte pas, c’est pas la faute à la moto, c’est sur. Entre le 2 temps très vif, coupleux et d’une souplesse incroyable, ça monte partout mais faut quand même avoir un doigt sur l’embrayage car le 250 est vif est peut vite embarquer un plus haut ou un peu plus loin que souhaité. En 1, en 2 ou en 3, ce moteur pardonne énormément, peut-être plus que le 350.
Pour le 350, le moteur est aussi très coupleux et souple mais le doigt sur l’embrayage s’impose dans ce cas pour lutter contre le coup de piston qui guette à force de chercher la motricité bas (trés bas…) dans les tours.
Un mot sur les pneus : Mon 350 a un pneu trial neuf avec 300 gr (tubliss), le 250 un MAXXISS avec 500 g (pas trop bas risque de pincement).
En descente, plus d’inertie pour le 350 mais du frein moteur. Le 250 n’en a pas. A chacun sa préférence, perso frein moteur ou pas je m’adapte.
Dans le technique, la différence de poids et surtout d’inertie est sensible. Le 250 est plus léger, se déplace plus facilement en dynamique, est plus joueur. Je parle dans le très technique…La preuve c’est que je me suis lancé sans hésitation dans des successions de dalles que je n’avais pas encore tutoyées avec le 350, mais que je fais régulièrement avec la Beta.
Ma conclusion : Pour celui qui s’adonne prioritairement à la rando, même avec des passages parfois techniques, le 350 me parait mieux.
Je n’ai pas testé dans le gras et pour cause, le terrain est sec de chez sec.
Suite des aventures demain…Notamment pour voir la conso.
Deuxième journée : parcours de 80 km accompagné d’un pote en 350 freeride pour des échanges fréquents. Rien de mieux pour cerner les atouts de chacune. Du roulant, du défoncé et du technique au programme (ruisseaux, dalles, grandes montées…impossible pour la plupart des enduristes) sur terrains privés bien sur en grande partie sur le terrain de trial de mon club préféré.
Nous partons avec les deux réservoirs pleins à ras bord.
Cette deuxième journée ne fait que confirmer les constations de hier.
2 temps fun pour le franchissement mais chiant dans le roulant opposé au 4 temps plus « posé » mais pas moins efficace et vraiment royal en rando.
Passage à la pompe à 75 km avec 4,5 l pour les deux motos, ce qui nous donne un 6 litres pour 100 km sur un parcours varié et pas vraiment « économique ». Etonnant pour le 2 temps d’autant que sa carburation est réglée vraiment trop riche et qu’elle n’est pas gérée par un systême à injection.
Les plus du 350 Les plus du 250
Stabilité vivacité
Sobriété Garde au sol
Fun et Facilité Très fun mais plus exigeante en précision de conduite
Reine de la balade Reine du franchissement
Peu bruyante Simplicité (pas de valves, pas de soupapes, pas d’Hy-vo)
Injection (constance)
Motricité
Les moins du 350 Les moins du 250
Plus d’inertie, plus lourde Un peu volage dans le rapide
Plus complexe (injection, 4 temps) Corvée du mélange
Pénible moteur froid
Pot et démarreur plus exposés
Frein avant faiblard (pourtant identique au 350)
Carburation à peaufiner
Quand on regarde les plus et les moins, on se dit que je vais garder ma freeride 350. Et ben non. C’est la magie de l’irrationnel et l’envie de changer. La freeride 350est une moto TT extra mais j’ai envie de faire joujou avec ce 2 temps prometteur.
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