Erzberg 2025 : la moto de Billy Bolt comme vous ne l’avez jamais vue
Préparation, composants usine, retour post-course… Billy Bolt détaille les secrets de son Husqvarna 300 TE usine engagée à l’Erzbergrodeo 2025. Une plongée rare dans les coulisses d’une machine extrême.
Une vidéo en deux temps : avant / après l’enfer de l'Erzberg
Pour l’édition 2025 de l’Erzbergrodeo, Billy a choisi de faire son traditionnel bike check en deux temps : d’abord avant la course, avec sa configuration Prologue, puis après la ligne d’arrivée franchie (en seconde position derrière Lettenbichler) pour un vrai bilan mécanique.
Même si la moto présentée en début de vidéo est en configuration prologue, elle reste très proche (hormis les mousses plus dure et pneus Michelin enduro Medium, transmission plus longue et sangles de traction retirées) de la version hard enduro du dimanche.
Poste de pilotage : sobre, solide, efficace
- Guidon : ProTaper stock (celui des Husqvarna ) avec un cintre plutôt bas et incliné vers le pilote
- Poignées : ProTaper Medium half-waffle
- Maître-cylindre de frein avant : Brembo 9 mm (il passe au 10 mm en Super Enduro 4T)
- Étrier avant : Brembo usine
- Commandes : faisceau électrique simplifié avec second bouton Start sur la colonne de direction (bouton de secours au cas où le principal lâcherait) un bouton commande cartographie et un interrupteur lumière derrière plaque phare
- Dashboard : abandon du support en carbone des boutons et voyants derrière la plaque phare – car jugé trop fragile en carbone
Ergonomie : stabilité et précision
- Selle : Blackbird plus haute de 20 mm et avec mousse extrêmement ferme (Billy précise que cette mousse ferme lui permet d'avoir une moto plus précise dans les grosses montées car moins de mouvements parasites engendrés par une mousse qui serait trop molle)
- Repose-pieds : en titane et reculés de 10 mm par rapport à la forme standard des Husqvarna
- Pédale de frein arrière : embout alu factory qui plie sans casser
- Entretien : housse de selle changée toutes les 2 à 3 sorties pour conserver un max de grip
Moteur & transmission : simple, puissant, usine
- Moteur : Husqvarna 300 usine (2T à injection). Billy ne s'étend pas sur ce point et précise qu'il ne sait pas trop ce qu'il y a dedans…
- Embrayage : couvercle d'embrayage renforcé Rekluse (Billy précise qu'il n'y a que le couvercle Rekluse et qu'il n'utilise pas d'embrayage automatique car ça ne va pas en course et que son embrayage est d'origine)
- Réglage embrayage : Diaphragme sur le cran central
- Silencieux : FMF
- Transmission : 13x49, modifiable selon course
- Poids volant moteur : Billy préciser qui n'y pas de masse rajouté sur le volant moteur de l'Husqvarna
Pneus & mousse : retours terrain précieux
- Pneus AR Michelin Medium pour le prologue et ensuite Michelin Xtrem avec mousses super soft. Une mousse plus molle que d’habitude cette année, mais préférée par Bolt.
- Pneu AV Michelin medium avec mousse standard
- Sticker Michelin Racing : non sans humour Bily précise “quelques secondes par minute gagnées”
Partie cycle : fiabilité et robustesse
- Suspensions WP Factory (fourche + amortisseur) avec réglages pour son poids et pilotage, mais qui selon BB57 ne sont pas encore définitifs
- Jantes Excel XL Rims
- Disques de frein épais MotoMaster
- Sabot XS + protection des biellettes d'amortisseur
- Patin TM Designworks
- Couronne SuperSprox
Retour de course : la réalité du terrain de l'Erzberg 2025
Dégâts notables : la moto est plutôt en bon état après les 3 heures de course intense dans les cailloux Autrichiens.
- La ligne d’échappement est légèrement cabossée, mais bien moins qu'il y a 2 ans où Billy l'avait complètement écrasée.
- Fonctionnement du frein arrière perturbé par un grillage plastique coincé dans la roue arrière. Leviers OK, grip OK.
- Pneu arrière absolument mort. Billy indique que sa mousse était probablement un peu trop molle pour cette course.
“Première fois que je trouve la mousse trop molle. Mais je préfère ça à une mousse trop dure.”
Bilan : une course en deux temps
Holeshot réussi pour BB57. Mais Billy avoue avoir eu un gros passage à vide dans l'énorme champ de pierre Carl’s Dinner ce qui a permis à Lettenbichler de la dépasser pour prendre la tête de la course.
Second souffle retrouvé trop tardivement pour viser la victoire. Billy finit 2ᵉ et analyse ses performances avec lucidité et humour.